lieu d'informations sur les activités des personnes et des structures culturelles dans l'arrondissement de Verviers

dimanche 10 juillet 2011

Le saviez-vous? (langue française en fête 2012 - I)

Dix mots ont été choisis par la francophonie pour développer le thème 2012 de la fête des mots :
âme
autrement
caractère
chez
confier
histoire
naturel
penchant
songe
transport

Du 17 au 25 mars 2012, Verviers se joindra au réseau des anciennes villes des mots de la Communauté française de Belgique dont le slogan commun sera : "les mots [sãbal]" (par exemple, s'emballent).

1 commentaire:

  1. Tu paralyses les mots ou
    les mots te paralysent ?

    La peur des mots,
    ils nous laissent pantois
    pleines de joies,
    ils se connectent aux souvenirs, à l'imaginaire,
    les mots te torturent l'esprit,
    il en faut un seul pour t'envahir et te maîtriser.
    Une arme redoutable
    qui peut te rendre la vie agréable,
    te contrarier ou t'approuver, faire de toi un esclave ou le maître, tout se joue dans une lettre;
    bonheur ou horreur, vitalité ou bestialité.
    L'emprise est subjective,
    mémoriale, sortis à peine de la bouche
    à toute vitesse voyagent les mots,
    à toute vitesse choisissent une direction.
    Gare aux oreilles qui les laissent rentrer,
    tel un fantôme dans un palais
    et surtout les mots de la liberté ou de la vérité.
    Comme un poignard sur le dos, pénètrent les mots,tout en silence ou tout en douceur
    on les murmures aux oreilles du bonheur
    et c'est le cerveau qui les dirigent;
    je l'accepte ou je les négliges !
    C'est le paradoxe du destin,
    l'embrouille du conteur qui n'en sort pas vainqueur d'avoir exprimé toute la fantaisie d'autrui.
    Même après la mort de celui qui les a composés,
    l'écho retentit comme une cloche au creux de ton oreille,et dit d'une façon ou d'une autre, ce n'est pas pareil,mais plus fort qu'un ouragan ou l'explosion d'un volcan.
    Combien de fois on cherche protection de leurs sévérités face à face
    sur les chemins de la race
    ou dans un milieu décevant.
    Cultivés à l'abris de chaque nom,
    ou sur la chansonnette,
    un souvenir qui te guette,
    une larme qui coule, ton coeur qui regrette.
    Dans la solitude de la nuit, dans la vie qui se termine même quand on ne les prononces pas on les interprètes, parfois c'est à se taper la tête,pourvu qu'ils ne t'accrochent pas en passant.
    Avec persuasion ils n'ont rien de bon,
    soumis à leurs volonté ils se plaisent ils te déplaisent, à se mordre les doigts quand on les a prononcés rien qu'une fois; on a
    beau mettre des barrières, ils sortent par d'autres clairières et pourtant nous vivons ensemble par des temps humides ou secs, sous le soleil ou sous la pluie; mon voisin a dit, depuis j'ai des soucis.
    Mais pourquoi les écouter quand ils arrivent maladroitement ? Ai-je le choix devant l'ampleur de la voix qui les conduits ?
    Ou quand le chef l'a dit !
    Dans la prière ils sont dans une bonne atmosphère, mais sur les bancs de la misère peut-on encore croire au mystère !
    Par moment tu es envahit,
    ils rendent triste l'un et joyeux l'autre
    selon le coeur qui les transportent;
    mais bordel, puis-je avoir la paix ?
    Ils s'accrochent avec de la glue à mes pensées,
    couchés dans mon lit je pleure et je ris pour ce que je dis ou que je n'ai pas dis. Perdu à jamais ils vont du meilleur au pire et pour
    terminé, s'il y a une fin, je ne vais pas les prononcer car ils se suivent de l'Afrique jusqu'à la banquise, rien que pour des bêtises.
    Arrêtez, je vous en prie, de prononcer les non dis, j'ai mis du papier collant sur ma bouche, mais ma pensée a pris la relève, si cela ce n'est pas la misère, comment alors arrêter ce calvaire?
    Ciao
    Punto e basta.

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