tag:blogger.com,1999:blog-7719915482799580420.post3127581028365953684..comments2023-10-24T02:23:59.251-07:00Comments on Verviers, ville des mots 2011: Le saviez-vous? (langue française en fête 2012 - I)VChttp://www.blogger.com/profile/00035354626440362995noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-7719915482799580420.post-50533255339689706142012-03-17T13:50:17.284-07:002012-03-17T13:50:17.284-07:00Tu paralyses les mots ou
les mots te paralysent ?
...Tu paralyses les mots ou<br />les mots te paralysent ?<br /><br />La peur des mots,<br />ils nous laissent pantois<br />pleines de joies,<br />ils se connectent aux souvenirs, à l'imaginaire,<br />les mots te torturent l'esprit,<br />il en faut un seul pour t'envahir et te maîtriser.<br />Une arme redoutable<br />qui peut te rendre la vie agréable,<br />te contrarier ou t'approuver, faire de toi un esclave ou le maître, tout se joue dans une lettre;<br />bonheur ou horreur, vitalité ou bestialité.<br />L'emprise est subjective,<br />mémoriale, sortis à peine de la bouche<br />à toute vitesse voyagent les mots,<br />à toute vitesse choisissent une direction.<br />Gare aux oreilles qui les laissent rentrer,<br />tel un fantôme dans un palais<br />et surtout les mots de la liberté ou de la vérité.<br />Comme un poignard sur le dos, pénètrent les mots,tout en silence ou tout en douceur<br />on les murmures aux oreilles du bonheur<br />et c'est le cerveau qui les dirigent;<br />je l'accepte ou je les négliges !<br />C'est le paradoxe du destin,<br />l'embrouille du conteur qui n'en sort pas vainqueur d'avoir exprimé toute la fantaisie d'autrui.<br />Même après la mort de celui qui les a composés,<br />l'écho retentit comme une cloche au creux de ton oreille,et dit d'une façon ou d'une autre, ce n'est pas pareil,mais plus fort qu'un ouragan ou l'explosion d'un volcan.<br />Combien de fois on cherche protection de leurs sévérités face à face<br />sur les chemins de la race<br />ou dans un milieu décevant.<br />Cultivés à l'abris de chaque nom,<br />ou sur la chansonnette,<br />un souvenir qui te guette,<br />une larme qui coule, ton coeur qui regrette.<br />Dans la solitude de la nuit, dans la vie qui se termine même quand on ne les prononces pas on les interprètes, parfois c'est à se taper la tête,pourvu qu'ils ne t'accrochent pas en passant.<br />Avec persuasion ils n'ont rien de bon,<br />soumis à leurs volonté ils se plaisent ils te déplaisent, à se mordre les doigts quand on les a prononcés rien qu'une fois; on a<br />beau mettre des barrières, ils sortent par d'autres clairières et pourtant nous vivons ensemble par des temps humides ou secs, sous le soleil ou sous la pluie; mon voisin a dit, depuis j'ai des soucis.<br />Mais pourquoi les écouter quand ils arrivent maladroitement ? Ai-je le choix devant l'ampleur de la voix qui les conduits ?<br />Ou quand le chef l'a dit !<br />Dans la prière ils sont dans une bonne atmosphère, mais sur les bancs de la misère peut-on encore croire au mystère !<br />Par moment tu es envahit,<br />ils rendent triste l'un et joyeux l'autre<br />selon le coeur qui les transportent;<br />mais bordel, puis-je avoir la paix ?<br />Ils s'accrochent avec de la glue à mes pensées,<br />couchés dans mon lit je pleure et je ris pour ce que je dis ou que je n'ai pas dis. Perdu à jamais ils vont du meilleur au pire et pour<br />terminé, s'il y a une fin, je ne vais pas les prononcer car ils se suivent de l'Afrique jusqu'à la banquise, rien que pour des bêtises.<br />Arrêtez, je vous en prie, de prononcer les non dis, j'ai mis du papier collant sur ma bouche, mais ma pensée a pris la relève, si cela ce n'est pas la misère, comment alors arrêter ce calvaire?<br />Ciao<br />Punto e basta.MANGANOhttps://www.blogger.com/profile/16676677248534634148noreply@blogger.com