Au XIXème, les prérapahaélites anglais ont aussi traité le thème.
Gustave Doré représente le conte du petit Poucet, dont la trame est une réminiscence du thème (voir aussi l’origine de labyrinthe au paléolithique, insertion du 29 mai 2011).
Le jeu de l’oie existait dans l’antiquité ; il fut réintroduit à la Cour des Médicis. Une idée de visite : le musée du jeu de l’oie de Rambouillet.
La marelle présente également des similitudes avec le labyrinthe (initiation, déambulation).
Les églises chrétiennes ont ‘récupéré’ nombre de concepts antiques (exemple, la fontaine de vie / le baptême). Jusqu’au VIème, les labyrinthes y sont nombreux. (Exemples : actuelle cathédrale d’Alger - l’Afrique du nord fut christianisée au IVème - ; Ravenne –VIème-). On constate une reprise du thème à partir du XIIème (Chartres, où l’on parcourait le labyrinthe à genoux en récitant le psaume 50 de David ; Amiens, dont le labyrinthe datant de 1288, détruit fin XVIIIème, fut reconstruit à l’identique au XIXème). Fin XIVème, l’Eglise prend ses distances par rapport au labyrinthe, consciente de son origine païenne. Il reste cependant des exemples : Lucques possède un intéressant labyrinthe digital du XIXème, visible sur la façade de l’église San Martino, à côté duquel un texte reprend l’histoire de Thésée.
Le labyrinthe végétal de Hampton Court date du XVIème. Jerome K. Jerome y fait allusion dans Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien). Vers 1665, Le Nôtre aurait édifié un labyrinthe à Versaille, dont on le plan nous est encore connu. Il aurait été détruit en 1778. Le labyrinthe de Merville, près de Toulouse, fait de buis, créé au XVIIIème, comporte des miroirs.
Actuellement, il y a des labyrinthes éphémères, agrémentés de spectacles et énigmes.
Les palais des glaces sont fondés sur le principe du labyrinthe.
Le labyrinthe est également présent dans l’art contemporain : Marta Pan (université de Montluçon), Léon Wuidar (Musée en plein air du Sart-Tilman), Michelangelo Pistoletto (en divers lieux auxquels l’artiste s’adapte).
Les œuvres d’Escher sont connues.
On trouve aussi des représentations labyrinthiques dans la bande dessinée (exemple : Adèle Blanc-Sec).
Si un jour Madame Debauve repropose la conférence sur le labyrinthe, n'hésitez pas à vous embarquer dans cette promenade heureusement balisée d'une projection, dont nous n'avons fait qu'effleurer quelques points de vue.
Peut-être alors, vous aussi, recevrez-vous en souvenir...un petit casse-tête de circonstance.
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