Le labyrinthe est parfois à vocation rituelle, notamment initiatique (dans ce cas, il s’agit souvent de labyrinthes à progression concentrique). Il peut aussi symboliser le fourvoiement. (C’est d’ailleurs, selon certains socio-paléontologues, ce qui peut expliquer la création de labyrinthes de la préhistoire qui seraient issus des méandres naturels : sentiers en forêt, rivières. Ils pourraient aussi représenter le cerveau, déjà connu : sacrifices animaux, cannibalisme, rixes et accidents).
Dans tous les cas, ceux qui ont assisté samedi à la conférence donné par Mme Debauve ne se sont pas égarés : la conférencière a conté de fabuleuses histoires de labyrinthes au travers du temps et des lieux, précisant d’emblée qu’elle n’ambitionnait pas de retracer toute l’histoire du labyrinthe.
Partant de la définition donnée par le Larousse, nous passâmes du célébrissime dédale, dont le thème sera exploité de l’antiquité à nos jours, au pavement dans les églises du moyen-âge, au jardin inventé à la renaissance et au réseau compliqué, aux complications procédurales, à l’anatomie (oreille interne).
L’Egypte antique a connu une construction labyrinthique dont l’existence est rapportée dans des écrits de voyageurs. Celle-ci fut pillée par les romains, qui
l’ont utilisée en guise de carrière.
Sceau en stéatite, développements : cliquez ICI (page 4).
Dans l'art de la Grèce antique, le labyrinthe est courant. L’exemple le plus fameux est celui de Cnossos, dont le site réel, ayant donné lieu à la légende du Minotaure, bâtiment d’aspect enchevêtré, est toujours visitable (ruines).
La Rome antique a repris de nombreux exemples de la civilisation grecque.
Le moyen-âge regorge de représentations : peinture du Maître de Cassoni Campana (musée d’Avignon).
Thésée tue le Minotaure, Ariane l'attend à l'entrée du labyrinthe |
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